Au Brésil, l’interruption volontaire de grossesse est illégale sauf dans les circonstances d’un viol, d’une inceste ou pour sauver la vie de la femme. En 1986, le misoprostol a été commercialisé au Brésil pour prévenir et traiter les ulcères gastriques ou du duodénum induit par les médicaments non stéroïdiens anti-inflammatoires. Dès le début des années 1990, les propriétés abortives du misoprostol étaient bien connues au Brésil et les médecins, les pharmaciens, et les femmes elles-mêmes transmettaient des informations sur le misoprostol. À travers l’utilisation de misoprostol, les femmes pouvaient déclencher elles-mêmes un avortement. Les femmes pouvaient aussi provoquer une fausse couche et ainsi être acceptées par les services de santé publics et avoir accès à des services post-avortement légaux.
L’expérience du misoprostol au Brésil a relancé le débat sur le statut légal de l’interruption volontaire de grossesse et a inspiré des efforts de programmes mondiaux afin d’agrandir l’accès au misoprostol. Malgré le fait qu’un régiment d’uniquement le Misoprostol est moins efficace que celui d’une combinaison de misoprostol avec mifepristone ou misoprostol, le régime abortif unique est beaucoup plus sécuritaire que les méthodes d’auto-induction utilisées dans des environnements légalement restrictifs (tels que les douches vaginales avec des agents caustiques, l’utilisation de bâtons pointus, ou un massage dure). L’utilisation seule du misoprostol est plus efficace de mettre fin à une grossesse précoce que les autres méthodes plus traditionnelles d’avortements que les femmes dans des environnements légalement restrictifs appliquent. Les preuves provenant du Brésil on démontré que le misoprostol peut offrir aux femmes une option plus sécuritaire pour l’induction d’avortements dans des environnements légalement restrictifs ou d’utilisation non clinique de misoprostol peut diminuer la morbidité et la mortalité maternelle au niveau de la population.
Référence: Barbosa R, Arilha M. The Brazilian experience with Cytotec. Studies in Family Planning. 1993; 24(4): 236-240.